Chaque 10 mai, nous rendons hommage aux millions de femmes, d’hommes et d’enfants arrachés à leur terre, réduits en esclavage et soumis à des traitements inhumains en raison de la couleur de leur peau. Ce jour symbolique marque la reconnaissance de la traite et de l’esclavage comme crimes contre l’humanité, un statut accordé par la loi Taubira en 2001, il y a désormais 23 ans.

Se souvenir et transmettre
Le 10 mai est bien plus qu’une commémoration : c’est un devoir de mémoire. Se souvenir, c’est refuser l’oubli pour honorer la mémoire des victimes et dénoncer les racines du racisme qui persistent aujourd’hui. Cet héritage, empreint de souffrance et de résistance, nous invite à transmettre cette histoire aux générations futures pour que les erreurs du passé ne se reproduisent jamais.

Un appel à la justice et à l’égalité
Cette journée nous rappelle également notre responsabilité collective face aux injustices contemporaines. Dénoncer les crimes contre l’humanité, où qu’ils se produisent, est un acte de courage et de dignité. Personne ne doit être opprimé pour sa couleur de peau, son origine, son ethnie ou sa religion. Le devoir de mémoire, à la fois engagement et espoir, renforce notre humanité et notre solidarité, des valeurs qui font la force et l’honneur de notre nation.

En ce 10 mai, commémorons, transmettons et œuvrons pour un avenir exempt de haine et d’injustice.