À Delme, cinq pavés ont été posés devant l’ancienne synagogue, en mémoire de cinq Delmois juifs déportés et assassinés par les nazis. Ce geste symbolique permet de rendre visibles les noms et les histoires de ceux que l’on a tenté d’effacer : pour que personne n’oublie.

À Metz, cinq nouveaux Stolpersteine ont également été installés en mémoire de Marthe Cohn, sa sœur Stéphanie Hoffnung, Élie Bloch, son épouse Georgette Bloch et leur fille Myriam, toutes victimes de la barbarie nazie.

Les Stolpersteine, ou « pierres d’achoppement », sont une œuvre de mémoire initiée en 1992 par l’artiste allemand Gunter Demnig. Chaque pavé rappelle qu’ici a vécu une personne déportée. Une personne avec un nom, une famille, une vie.

Dans un contexte où la haine, l’antisémitisme et le racisme se banalisent dangereusement, le travail de mémoire est plus que jamais important. Notre engagement contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discrimination repose aussi sur cette transmission : rappeler les visages, les parcours et les drames humains pour ne jamais laisser l’oubli et l’indifférence reprendre le dessus.